La culture des plantes médicinales est, comme le tabac, caractéristique des petites exploitations familiales en région pauvre. Elle a connu un développement important dans le Pays des Collines à partir du milieu du XIXe siècle, pour pratiquement disparaître dans les années 1950.
En 1929, 150 ha sont occupés par la culture des plantes médicinales dans la région de Deux-Acren, Lessines et Flobecq (dont 23 pour la seule commune de Flobecq).
Cette culture concerne par importance décroissante l'angélique, la camomille, la bardane, la jusquiame, la guimauve, la menthe, la valériane, l'aunée, la mauve, le bouillon blanc et les têtes de pavot. La culture de ces plantes, qui nécessite un travail harassant et une abondante main-d'oeuvre, était d'un excellent rapport financier.
Après une reprise liée à la seconde guerre mondiale, la production s'effondra dans les années 1950 suite à la concurrence de pays où la main d'oeuvre ne coûte, comparativement, presque rien et au développement des remèdes chimiques.